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Adopter des enfants handicapés, un choix assumé chez certains parents
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La directrice générale de l’Association Emmanuel, Catherine Desrosiers et Vincent Robichaud Photo : Radio-Canada / Hamza Abouelouafaa
J’ai commencé à travailler avec des personnes handicapées à l’âge de 17 ans, dans un camp de vacances. J’étais en cohérence avec la vie, avec l’univers
Son contact avec des jeunes ayant une déficience intellectuelle l’a poussé à devenir une famille d’accueil pendant quatre ans. Son conjoint et lui ont ensuite pris la décision d’adopter un garçon de 6 ans ayant le syndrome du cri du chat (anomalie chromosomique) et une fille de 4 ans, atteinte de trisomie 21. « On nous dit souvent que nous sommes courageux. Pour moi, ce n’est pas du courage; on savait dans quoi on s’embarquait. Nous sommes très heureux de nos choix et nous ne regrettons rien », raconte Vincent Robichaud.
Un choix éclairé
Catherine Desrosiers, qui fête les 30 ans d’existence de son association, explique que les enfants ayant des troubles représentent le premier choix de certaines familles. Elle-même a décidé d’adopter un garçon ayant un handicap pour sensibiliser ses enfants biologiques à cette réalité
Je trouvais que c’était vraiment un enrichissement pour mes enfants biologiques d’avoir un frère différent. Je vois toute l’influence que ça a eue dans leur parcours de vie et scolaire. Ça fait d’eux des êtres spontanément ouverts
L’Association Emmanuelle favorise le jumelage entre des parents adoptants et des enfants avec des incapacités physiques et mentales.
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